–	EPOUVANTABLE RETOUR DE NUIT VERS SAINT MARTIN 80 MILLES:       UN DROLE DE BATEAU RODE AUTOUR DE NOUS A 30 MILES DES BVI’S DE NUIT VERS 22H ??? SOUDAINEMENT FLEUR DE SAIL SUBIT UNE ATTAQUE ! 8 COUPS DE FEU PARTENT DU BATEAU QUI NOUS FROLE !

– EPOUVANTABLE RETOUR DE NUIT VERS SAINT MARTIN 80 MILLES: UN DROLE DE BATEAU RODE AUTOUR DE NOUS A 30 MILES DES BVI’S DE NUIT VERS 22H ??? SOUDAINEMENT FLEUR DE SAIL SUBIT UNE ATTAQUE ! 8 COUPS DE FEU PARTENT DU BATEAU QUI NOUS FROLE !

Nous savions que l’arc antillais est couvert de paquebots qui naviguent la nuit,et que c’est une plateforme active pour la drogue et les armes, et que du coup la veille doit être quasi permanente.
Cela fait une heure que l’alarme de l’AIS retentit sans cesse et qu’une sorte d’énorme catamaran sans mât et sans voiles avec plein de ce qui semble être des guirlandes électriques (VOIR PHOTO floues mais nous la nuit on n’en voit pas plus que vous ici ! même avec les lunettes tout est déformé !) .
Il tourne autour de nous à moins de 0,7 miles, tantôt à 4 nœuds tantôt à 10 nœuds sans jamais être au même cap mais toujours dans le même sens que nous et toujours avec son feu de route rouge visible sur notre tribord.
Serait-ce un bateau de drogue ? Il y a deux jours un combat à l’AK47 entre les coasts guards de l’USVI et les malfrats de la drogue et du trafic d’armes a fait un mort (il y en a environ 66 par an ici d’après la presse locale).
Non, c’est un boat people ?

la première vue de loin de ce bateau
la première vue de loin de ce bateau
En panne sur un moteur au large et qui tourne en rond, ils cherchent de l’aide, le bateau se rapproche encore des éclairs de flash partent dans la direction de Fleur de Sail
Un bateau des douanes ?qui nous a pris pour des trafiquants et qui nous observe, rien sur la VHF ?
Il se rapproche à 0,5 miles, 0,4 miles sur tribord, puis il fait demi tour, maintenant je vois son feu vert, il tente un abordage ou quoi ? il est si près
le m^me de plus prêt
le m^me de plus prêt
(et énorme au moins 300 mètres sur 4 niveaux de pont), je pense percevoir de la musique à bord, je n’en mène pas large à faire mon quart, seul à veiller dans une nuit pas très éclairée.
Il coupe mon arrière à 300 mètres et tout à coup j’entends des coups de feu à répétition, je me précipite pour me protéger des balles à l’intérieur du carré, puis sur l’AIS pour comprendre sa manœuvre et repérer son nom : « NORWEGIAN GETAWAY » à priori il s’éloigne, je retourne à plat ventre dans le cockpit et tente un œil par dessus l’annexe qui est sur le portique arrière, et là quelle ne fut pas ma surprise ! Il s’agissait d’un milliardaire qui tirait un feu d’artifice pour son anniversaire en plein milieu de la mer des caraïbes au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires : les tirs de fusées étant réservées aux bateaux en détresse et quand il tournait autour de moi ce devait être pour analyser sa meilleure position pour que les fusées ne retombent pas sur la voile et sur nous
Non je n’ai pas rêvé, j’ai même quelques photos que vous trouverez ci dessous pour vous montrer ce que j’ai vu,
le m^me de plus prêt
le m^me de plus prêt
une ombre illuminée
le feu d'artifice tiré du pont de ce paquebot
le feu d’artifice tiré du pont de ce paquebot
puis des volutes de couleur dans le ciel.

Les peurs chapitre 2 :A peine remis de mes émotions, un bruit bizarre sur la coque comme si le bateau glissait sur la banquise, ou marchait sur des langues de feu qui bouillonnent sous la coque, de nuit comme de jour, jamais je n’ai entendu un tel chuintement quand la coque glisse sur l’eau, (un cratère brusquement en éruption ? nous avons vu des fumeroles en arrivant aux BVI’s ) le speedo s’arrête net, le bateau n’avance plus qu’à un nœud alors que nous avons toujours 10 nœuds de vents.
Je fonce dans la cabine pour braquer le projecteur de 1 000 watts à l’extérieur pour essayer de comprendre, et là horreur… nous sommes pris comme d’autres sont pris par les glaces mais pas à la même latitude, par un envahissement total de sargasses sur 5 cm d’épaisseur qui ont envahi la mer, et qui nous empêchent de mettre le moteur. Nous avons avancé pendant 2O mn dans cette salade sans en voir la fin.
Loi des emmerdes maximum : ce genre de peur (la première ) vous donne parfois envie de pisser, je fonce aux toilettes mais là au moment d’aspirer (horreur ! ),ce ne sont que des sargasses qui sont aspirées dans la cuve et qui bloquent le levier aspirant et du coup les toilettes fuient ! Ceci met définitivement les WC en panne,

trop tard les wc ont aspire les sargasses !
trop tard les wc ont aspire les sargasses !
je me précipite sur les vannes pour les condamner avant que le bateau ne coule, heureusement ça marche ! car depuis peu, nous avions changé toutes les vannes à Cariacou, l’une était bloquée, autrement il aurait fallu pomper manuellement toute la nuit car nous n’avons plus d’alternateur.
Parallèlement à cela une odeur pestilentielle se dégage, du compartiment moteur, tuyau d’échappement percé, feu électrique à bord ? ou des sargasses qui dégagent du sulfure ? Ou peut être les deux ? Décidément cette nuit n’est pas un long fleuve tranquille…
Il faut attendre le lever du jour pour savoir et le jour nous apprend que … c’est impossible de redémarrer le moteur et nous sommes face au vent ! La batterie du moteur est brûlante et dégage une odeur intenable dans le carré, vite les câbles de batterie avec pinces, car nous ne sommes plus manoeuvrant et un autre paquebot fonce presque sur nous.
2 h du matin à nouveau l’alarme de l’AIS se met en route, cette fois c’est un paquebot avec feu vert et feu rouge du même côté et pourtant il n’est pas de face avec une route sur nous ? Du jamais vu,(voir photo), il se rapproche son nom ? DYSNEY CONCORDIA, il voit bien sur son radar que nous sommes en route de collision, il allume son projecteur de pont dans notre direction et nous éblouit en fait comme il se rapproche, on distingue qu’il porte sur son roof les personnages de dessins animés de Walt Disney, l’un est illuminé en rouge et l’autre en vert… ce que vous verrez sur la photo.
7h du matin, nous sommes à 32 milles de St Martin .Un voilier avec 2 mâts et wishbones tourne auprès nous et l’alarme de l’AIS retentit à nouveau, puis il se rapproche de nous, et tout d’un coup il tombe ses voiles et il reste immobile mais que cherche t-il ?
Bref le sommeil sur cette nuit c’était pas terrible.
De jour le vent s’en vas et la mer est d’huile quand nous arrivons à St Martin,un immense voilier trimaran tellement grand que il ne peut rentrer dans le port, puis sur le quai on retrouve avec joie l’équipage de EOLIANNE qui a repoussé son départ pour la métropole faute de vent.

marcel_nizon

Les autres posts

fallback-image

ALORS QUAND EST CE QUE L ‘ON ARRIVE ?

fallback-image

PUERTO CRISTO DE MAJORQUE UN PETIT ESTUAIRE MIGNONET AMENAGE EN MARINA

fallback-image

IBIZA DE NUIT C EST TRES TRES CHAUD

MAJORQUE LA CALANQUE PI UN MELANGE DE NATURE ET DE MAISONS ROMANTIQUE

MAJORQUE LA CALANQUE PI UN MELANGE DE NATURE ET DE MAISONS ROMANTIQUE

No Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *