40 miles au portant avec une douche tous les quarts d’heure tellement il fait chaud
(35 °C) C’est la semaine des régates maxi yatchs d’Antigua, qui se termine le 1 er mai, où se rassemblent les plus beaux et plus gros voiliers de course de la plaisance anglaise aux Caraïbes, et le soir nous sommes entourés de mâts de 35 ou 40 mètres de haut qui rivalisent d’éclairage dans les barres de flèche.
Le soir dans les pubs c’est ambiance british, il y à même certains pub ou la cravate est obligatoire !
L’isthme du sud Antigua permet de relier à pied le deuxième mouillage ENGLISH HARBOUR
Chaque jour, ces magnifiques maxi yatchs (parfois jusqu’à 100 mètres de long )

défilent devant nous : retour de la médaille lorsque nous cherchons un mouillage, et que l’on s’approche des autres bateaux, certains propriétaires américains ont un ego aussi voir plus important que la longueur de leur mât, « Barrez vous, il n’y a pas de la place pour deux « m’aboie-t-il dans la langue de Shakespeare, et tout à coup je m’aperçois que mon vocabulaire anglais est limité, je ne connais ni connard, ni enculé, et mon dictionnaire non plus, dommage, on se barre avec un doigt d’honneur un peu plus loin.

Ce matin, je remplis ma déclaration d’impôts sous les palmiers devant la plage à English Harbourg devant moi FLEUR DE SAIL et la régate de ces maxi yatchs, et tout d’un coup je me sens le plus heureux des hommes, un peu comme si j’étais milliardaire et que j’avais gagné au loto.

Plus loin dans la mangrove,

des villas entre 200 000 $US et 20 millions de $US animent la baie, pour les candidats il faut verser 30 % comptant sur un compte spécial domicilié à Antigua (paradis fiscal exonéré pendant 50 ans de taxes sur cette propriété.)
Plus au fond des algues (sargasses envahissent de plus en plus la mer et nous empêchent de pêcher.)